Le Dinard Golf est situé dans un « espace naturel sensible ». Des espèces animales et végétales rares y ont été identifiées. Il a donc fait l’objet de mesures de protection adaptées et compatibles avec le jeu de golf.
Un « arrêté préfectoral de protection du biotope » a été signé le 25 Mai 1998 et une « convention de gestion conservatoire du patrimoine floristique » le 23 Décembre 2004.
Ces mesures parfois contraignantes répondent à ce qui nous semble l’esprit et l’intérêt du jeu de golf. D’ailleurs les règles du R&A de Saint-Andrews (n°25-1 et 26-1) concernant les zones écologiquement sensibles s’appliquent ici.
Parmi les plantes remarquables figurent plusieurs variétés d’orchidées (orchis grenouille, ophioglosse commune, ophrys araignées), d’autres moins prestigieuses ainsi que des oiseaux migrateurs rares qui viennent s’y reposer lors de leur passage. Ce golf devient, comme beaucoup d’autres aujourd’hui, un véritable conservatoire de richesses parfois très simples mais toujours très fragiles.
Un petit livret gratuit, illustré par de nombreuses photographies, intitulé « Dinard Golf Autrement », en dresse un inventaire assez complet. Il attire l’attention de tous les joueurs sur ces beautés et les incitent à les respecter.
S’agissant d’un links, et prenant conscience de la rareté de l’eau, la définition de l’arrosage pratiqué est : « keep the grass alive ! », c’est-à-dire au minimum vital pour la conservation des gazons. D’où les variantes de couleurs allant du vert foncé au vert jaune en fonction des saisons.
On peut également signaler la présence de moutons qui contribuent naturellement à l’entretien des hauts roughs.